La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 a bouleversé les habitudes des Français. Elle a également accéléré les mutations du secteur bancaire.

Les Français ont changé leurs habitudes avec les banques depuis le début du premier confinement il y a un an. La plupart des gens effectuent des transactions sur le site Web de leur banque, mais les applications mobiles sont utilisées plus fréquemment. Il représente 80% des opérations. Ouvrir un compte, souscrire à des produits de gestion de patrimoine… Depuis le début de l’épidémie, les Français réalisent des opérations plus compliquées sur leurs applications.

Exit les néobanques, l’accélération de l’utilisation des canaux bancaires numériques profite in fine aux banques traditionnelles. Philippe Bailly, président de D-Rating, agence de notation numérique des performances des banques de détail, a déclaré dans Le Figaro mercredi 17 mars : « Les gagnants du Covid ne sont pas les néobanques ».

Des applications plus efficaces et fonctionnelles

En effet, avec la crise sanitaire, les banques traditionnelles ont développé et accéléré le déploiement de leurs services en ligne, explique le Quotidien. Ces applications sont plus puissantes et dans certains cas plus efficaces que Neobanks. Les deux proposent désormais des offres au moins égales.

En effet, les banques mobiles telles que N26, Revolut ou Orange Bank ont ​​connu une croissance exponentielle ces dernières années, proposant des applications simples et utiles. Mais les offres restent pour la plupart basiques. Philippe Bailly a souligné que les enseignes sont souvent « utilisées comme deuxième banque par des personnes qui voyagent et se sont désintéressées de la pandémie ».